ANCIEN REGIME
Jusqu’ici, l’employeur qui prenait l’initiative de mettre un salarié à la retraite, était redevable, au profit de la Caisse nationale d’assurance vieillesse, d’une contribution égale à 50 % des indemnités qu’il est tenu de lui verser à cette occasion (au minimum 1/4 de mois de salaire par année d’ancienneté pour les 10 premières années, et 1/3 de mois de salaire par année d’ancienneté à partir de la 11e année).
En revanche, cette indemnité de 50 % n’était pas due en cas de rupture conventionnelle conclue avec le même salarié, les indemnités versées dans ce cas étant « seulement » assujetties au forfait social de 20 %.
Cette différence de traitement incitait donc fortement les employeurs à choisir la rupture conventionnelle plutôt que la mise à la retraite, comme en témoigne la forte hausse de ces ruptures dans les 3 ans avant l’âge légal de départ à la retraite.